Meilleurs courtiers en matières premières au Canada en 2025
- Interface intuitive et personnalisable
- Accès à une académie de trading complète
- Exécution ultra-rapide des ordres grâce à des serveurs dédiés
- Service client disponible 24/7 par chat en direct et email
- Interface intuitive et personnalisable
- Accès à une académie de trading complète
- Exécution ultra-rapide des ordres grâce à des serveurs dédiés
- Service client disponible 24/7 par chat en direct et email
- Large éventail d'instruments disponibles, y compris les ETFs
- Écarts serrés et compétitifs sur les principales paires de devises et les indices
- Soutien à la clientèle multilingue disponible 24h/24 et 7j/7 par clavardage en direct, courriel et téléphone
- Large éventail d'instruments disponibles, y compris les ETFs
- Écarts serrés et compétitifs sur les principales paires de devises et les indices
- Soutien à la clientèle multilingue disponible 24h/24 et 7j/7 par clavardage en direct, courriel et téléphone
- Comptes standard, raw ou demo disponibles
- Soutien à la clientèle multilingue disponible 24 h/24, 5 j/7
- Enregistré auprès de FCA, CySEC, CBI, ASIC
- Solutions de Copy Trading efficaces
- Comptes standard, raw ou demo disponibles
- Soutien à la clientèle multilingue disponible 24 h/24, 5 j/7
- Enregistré auprès de FCA, CySEC, CBI, ASIC
- Solutions de Copy Trading efficaces
- Comptes standard, raw ou démo disponibles
- Spreads compétitifs
- Enregistré en Australie (ASIC)
- Assistance disponible 24h/24, 7j/7 par chat, courriel et téléphone
- Comptes standard, raw ou démo disponibles
- Spreads compétitifs
- Enregistré en Australie (ASIC)
- Assistance disponible 24h/24, 7j/7 par chat, courriel et téléphone
- Réglementé par la FCA, la KNF et la CySEC
- Soutien à la clientèle multilingue disponible 24 h/24, 5 j/7
- xStation 5 offre des outils éducatifs et une analyse du marché en temps réel
- Transparence des coûts
- Réglementé par la FCA, la KNF et la CySEC
- Soutien à la clientèle multilingue disponible 24 h/24, 5 j/7
- xStation 5 offre des outils éducatifs et une analyse du marché en temps réel
- Transparence des coûts
- Quelles sont les matières premières que l'on peut trader en ligne ?
- Comment investir sur les matières premières ?
- Quelle est la matière première selon votre profil d’investisseur ?
- Comment choisir un courtier pour trader les matières premières ?
- Pourquoi investir dans les matières premières ?
- Combien coûte le trading des matières premières ?
- Les cours des matières premières en direct
- Quelle est la fiscalité sur les revenus issus des matières premières au Canada ?
- Matières premières : comprendre l’effet de contango et de backwardisation
Quelles sont les matières premières que l'on peut trader en ligne ?
Les matières premières jouent un rôle clé dans l’économie mondiale et ont une place de choix sur les marchés financiers. En Bourse, une matière première (ou « commodity ») désigne une ressource naturelle standardisée dont le prix dépend de l’offre et de la demande mondiales : pétrole, or, blé, etc. Leur importance vient du fait qu’elles servent de base à la production industrielle et agricole partout sur la planète.
Leur marché est particulier : les prix peuvent être très volatils, car ils répondent rapidement à des facteurs extérieurs comme les conditions météorologiques, les tensions géopolitiques, ou les changements économiques globaux. Par exemple, une pénurie de production ou un conflit dans une région stratégique peut faire bondir les prix. De plus, l’offre n’est pas toujours « élastique », ce qui crée de fortes variations en cas de choc.
Pour investir et trader en ligne sur ces matières premières, plusieurs instruments financiers sont disponibles :
- Les CFD (contrats pour la différence), accessibles même avec un capital modeste, permettent de spéculer à la hausse comme à la baisse.
- Les contrats à terme (futures) sont des instruments standardisés négociés sur des marchés réglementés, plus complexes, adaptés aux investisseurs expérimentés.
- Les ETF (fonds indiciels cotés), idéaux pour une exposition diversifiée, accessibles sur la plupart des plateformes canadiennes.
Voici un panorama structuré des principales matières premières négociables en ligne via les courtiers accessibles depuis le Canada.
Matière première | Catégorie | Profil d’investisseur | Description | Instruments disponibles | Courtiers populaires |
---|---|---|---|---|---|
Pétrole Brent | Énergie | Tactique, orienté marchés mondiaux | Référence pour le pétrole mondial, forte sensibilité géopolitique | CFD, Futures, ETF | Questrade, Interactive Brokers |
Or | Métaux précieux | Défensif, recherche diversification | Actif refuge universel, valeur de référence anti-crise | CFD, Futures, ETF | Questrade, BMO InvestorLine |
Gaz naturel | Énergie | Volatil, appétence pour risque | Énergie clé, dépendante des saisons et de la conjoncture | CFD, Futures, ETF | Interactive Brokers, Desjardins |
Aluminium | Métaux industriels | Industriel, sensible à la croissance mondiale | Métal léger, utilisé dans construction et transports | CFD, Futures, ETF | Questrade, Interactive Brokers |
Blé | Agricole | Spéculatif, attentif aux conditions météo | Céréale majeure, marché influencé par le climat et la géopolitique | CFD, Futures, ETF | Interactive Brokers, Scotia iTRADE |
Argent | Métaux précieux | Equilibré, recherche rendement/modération | Métal industriel et précieux, volatilité supérieure à l’or | CFD, Futures, ETF | Questrade, Wealthsimple |
Cuivre | Métaux industriels | Cyclique, intérêt pour la croissance mondiale | Indicateur avancé de l'économie, très utilisé dans l’industrie | CFD, Futures, ETF | Questrade, Interactive Brokers |
Soja | Agricole | Spéculatif, diversification agricole | Matière agricole fondamentale, sensible aux exportations | CFD, Futures, ETF | Interactive Brokers, RBC Direct Investing |
Investir sur l’or
Critère | Description |
---|---|
🧑💼 Profil type | Investisseur prudent, diversification, défensif |
⚠️ Niveau de risque | Faible à modéré |
📉 Volatilité | Moyenne, plus stable que les autres commodités |
⏳ Horizon d’investissement | Moyen à long terme |
🛠️ Outils à privilégier | ETF, CFD, Futures |
Investir dans l’or est traditionnellement perçu comme une assurance contre l’incertitude financière et l’inflation. Sa valeur tend à rester stable ou à progresser en temps de crise. Ce métal précieux convient particulièrement à ceux qui veulent stabiliser leur portefeuille. Les ETF or sont très populaires au Canada, tout comme les CFD pour une approche spéculative sur le court terme.
Investir sur le pétrole
Critère | Description |
---|---|
🧑💼 Profil type | Stratégique, actif, bonnes connaissances marchés |
⚠️ Niveau de risque | Élevé |
📉 Volatilité | Forte |
⏳ Horizon d’investissement | Court à moyen terme |
🛠️ Outils à privilégier | CFD, Futures, ETF |
Le pétrole Brent est la référence mondiale du marché pétrolier. Son prix dépend beaucoup des équilibres géopolitiques et économiques, ce qui entraîne une volatilité importante. Il attire donc les investisseurs actifs, et ceux qui suivent de près l’actualité mondiale. Les CFD et les ETF sont des moyens efficaces d’y accéder avec flexibilité, tandis que les contrats à terme sont plus adaptés aux profils expérimentés.
Investir sur le gaz naturel
Critère | Description |
---|---|
🧑💼 Profil type | Dynamique, tolérance au risque élevée |
⚠️ Niveau de risque | Très élevé |
📉 Volatilité | Extrême (saisonnalité très marquée) |
⏳ Horizon d’investissement | Court terme |
🛠️ Outils à privilégier | CFD, Futures, ETF |
Le gaz naturel connaît des variations de prix rapides, particulièrement liées à la météo et à la demande de chauffage/climatisation. Son marché est l’un des plus volatils dans l’univers des matières premières. Les investisseurs qui s’y intéressent doivent être capables de gérer une exposition à forte amplitude, adaptée à une recherche d’opportunités rapides.
Investir sur l’aluminium
Critère | Description |
---|---|
🧑💼 Profil type | Centré sur l’économie, croissance, industrie |
⚠️ Niveau de risque | Modéré à élevé |
📉 Volatilité | Moyenne |
⏳ Horizon d’investissement | Moyen terme |
🛠️ Outils à privilégier | ETF, CFD, Futures |
L’aluminium, utilisé dans la construction, l’automobile ou l’aéronautique, est un baromètre de la santé du secteur industriel. Son prix réagit à la croissance économique mondiale, à la demande chinoise et aux innovations technologiques. Il est privilégié par les investisseurs qui connaissent l’industrie et veulent miser sur le développement économique.
Investir sur les céréales (blé, maïs, soja)
Critère | Description |
---|---|
🧑💼 Profil type | Spéculatif, attentif aux marchés agricoles |
⚠️ Niveau de risque | Élevé |
📉 Volatilité | Importante (selon météo, exportations) |
⏳ Horizon d’investissement | Court à moyen terme |
🛠️ Outils à privilégier | CFDs, Futures, ETF agricoles |
Les céréales sont fortement influencées par les conditions climatiques, les politiques agricoles et les flux d’exportations. Les prix peuvent changer brutalement en cas d’événement inattendu (sécheresse, conflit…). Les ETF et les CFD permettent une exposition simple à ces marchés, mais il est important de maîtriser les risques. Les contrats à terme restent un outil privilégié pour les investisseurs avertis connaissant le fonctionnement des marchés agricoles.
En résumé, chaque matière première présente son propre profil de risque, de volatilité et d’opportunité. Avant d’investir, il est essentiel de bien s’informer, de choisir le bon instrument financier et de s’entourer d’un courtier fiable, accessible au Canada.
Comment investir sur les matières premières ?
Plusieurs méthodes s’offrent à vous pour investir sur les matières premières, selon vos objectifs : recherchez-vous une gestion active à court terme ou la stabilité sur le long terme ? Les matières premières englobent des actifs physiques comme le pétrole, l’or, le blé ou l’argent, mais il existe divers instruments financiers permettant d’y accéder sans manipulation directe. Voici un panorama comparatif des principales façons d’investir sur ce marché, adaptées à différents profils d’investisseurs.
Investir via les CFD (Contracts for Difference)
Les CFD sont des produits dérivés permettant de parier sur la hausse ou la baisse du prix d’une matière première, sans la détenir réellement. En ouvrant une position, vous profitez de l’effet de levier : un dépôt initial modeste vous permet d’exposer une somme beaucoup plus importante. Cela rend les CFD attractifs pour la spéculation à court terme. Attention cependant, les pertes peuvent dépasser le capital investi et la volatilité est élevée.
Exemple de CFD sur le pétrole
Vous pensez que le baril de pétrole va grimper. Vous ouvrez un CFD « long » sur le pétrole brut WTI de 10 barils à 80 $/baril, avec un effet de levier x10. Si le prix passe à 82 $/baril, votre gain est de 2 $ x 10 = 20 $, mais avec l’effet de levier, votre rendement sur capital investi est démultiplié. À l’inverse, une baisse aurait amplifié la perte.
Catégorie | Exemples d’actifs disponibles en CFD |
---|---|
Énergie | Pétrole brut (WTI, Brent), gaz naturel |
Métaux | Or, argent, cuivre, palladium |
Agricole | Blé, maïs, café, cacao |
Autres | Sucre, coton |
Investir via les contrats à terme (futures)
Les contrats à terme (ou futures) sont des engagements fermes d’acheter ou vendre une matière première à une date et un prix fixé à l’avance. Ils sont utilisés autant par des spéculateurs que par des entreprises pour se couvrir contre les fluctuations de prix. Attention, les futures requièrent un capital important et la gestion des échéances (roulement de contrats) demande de l’expérience.
Exemple de contrat à terme sur le blé
Une entreprise de boulangerie au Québec prévoit ses achats de blé. Pour fixer son coût, elle achète un contrat à terme de 5 000 boisseaux de blé à 250 $ chacun, livraison dans 3 mois. Si, à la livraison, le prix au comptant atteint 270 $, l’entreprise économise 20 $ par boisseau grâce au contrat.
Catégorie | Principaux actifs disponibles en futures |
---|---|
Énergie | Pétrole, gaz naturel, essence |
Métaux | Or, argent, cuivre, aluminium |
Agricole | Blé, maïs, soja, sucre, café |
Autres | Bois, bétail |
Investir via les ETF (Exchange Traded Funds)
Les ETF sont des fonds négociés en bourse qui répliquent les performances d’un indice ou panier de matières premières. Ils représentent une solution accessible, simple et diversifiée : vous pouvez investir dans l’or, un panier de métaux, ou encore un ensemble de matières agricoles, sans avoir à gérer directement les actifs. Les ETF offrent une liquidité quotidienne en bourse.
Exemple d’ETF sur l’or
Vous achetez 10 parts d’un ETF « Or » coté à 25 $ la part. Si le prix de l’or grimpe de 10 %, la valeur de vos parts augmente proportionnellement. Vous pouvez vendre à tout moment en bourse, comme une action classique.
Catégorie | Exemples d’ETF accessibles |
---|---|
Métaux précieux | ETF Or, ETF Argent, ETF Platine |
Énergie | ETF Pétrole, ETF Gaz naturel |
Panier diversifié | ETF matières premières global, ETF agriculture |
Agricole | ETF Blé, ETF Soja, ETF Cacao |
Investir dans les actions de sociétés liées aux matières premières
Autre approche : investir dans des actions d’entreprises opérant dans l’exploration, la production ou la transformation de matières premières. La performance de ces sociétés est souvent corrélée aux prix des matières premières, mais peut aussi dépendre de facteurs propres à l’entreprise (gestion, endettement, etc.).
Exemple d’achat d’actions sur les matières premières
Vous achetez 50 actions d’une grande société minière canadienne à 40 $ l’action. Si le cours des métaux augmente, la société peut voir ses résultats et son cours boursier progresser, impactant favorablement votre investissement.
Secteur | Exemples de sociétés cotées |
---|---|
Minières | Barrick Gold, Agnico Eagle, Teck Resources |
Énergie | Suncor, Cenovus Energy, Tourmaline Oil |
Agroalimentaire | Nutrien, Maple Leaf Foods |
Métaux industriels | First Quantum Minerals, Lundin Mining |
Investir dans les matières premières physiques
La méthode la plus directe est l’achat physique des matières premières, particulièrement l’or ou l’argent. Ces actifs sont appréciés pour la sécurité et la conservation de valeur sur le long terme, mais impliquent des contraintes logistiques (stockage, assurance, sécurité). Cette approche convient à ceux souhaitant posséder l’actif tangible.
Exemple d’achat d’or physique
Vous achetez une pièce d’or Maple Leaf de 1 once pour 2 700 $ CAD chez un spécialiste local. Vous la stockez dans un coffre sécurisé à la maison ou à la banque. En cas de hausse du prix de l’or, vous pouvez la revendre à un prix supérieur.
Matière accessible physiquement | Formats d’achat courants |
---|---|
Or | Lingot, pièce (Maple Leaf, Krugerrand) |
Argent | Lingot, pièce |
Platine / Palladium | Lingot, pièce |
Métaux industriels (rare) | Lingot |
Chaque solution offre des avantages et des risques spécifiques : adaptez votre choix à vos objectifs d’investissement, votre horizon de placement et votre connaissance des instruments. Diversifier vos modes d’accès permet souvent de lisser les risques sur le marché des matières premières.
Quelle est la matière première selon votre profil d’investisseur ?
Toutes les matières premières ne réagissent pas de la même manière face aux évolutions économiques, géopolitiques ou environnementales. Certaines sont plus stables, tandis que d'autres fluctuent fortement au gré de l'actualité. Votre choix d'investissement dépend donc directement de votre expérience et de votre capacité à gérer le risque. Adapter vos investissements en matières premières à votre profil est une étape clé pour optimiser vos chances de succès et limiter les mauvaises surprises.
Profil d’investisseur | Matières premières recommandées |
---|---|
🟢 Débutant | Or, Aluminium |
🟡 Intermédiaire | Pétrole, Céréales |
🔴 Expert | Gaz naturel, Pétrole (court terme), Céréales (court terme) |
🟢 Débutant : des matières premières stables et prévisibles
Pour les investisseurs qui font leurs premiers pas, il est conseillé de privilégier des matières premières connues pour leur stabilité et leur rôle de valeur refuge. Voici pourquoi l’or et l’aluminium sont adaptés à ce profil :
- Or :
- Faible volatilité : souvent moins sujet aux fortes variations de prix.
- Actif refuge : prisé en période d’incertitude.
- Liquidité élevée.
- Aluminium :
- Marché relativement stable, moins affecté par les spéculations soudaines.
- Forte utilisation industrielle (construction, automobile).
- Stratégies conseillées :
- Investir via des fonds indiciels (ETF) ou des CFD à faible effet de levier.
- Privilégier le placement sur le moyen ou long terme.
- Éviter le trading journalier (day trading) pour limiter l’exposition aux mouvements erratiques.
🟡 Intermédiaire : des actifs plus dynamiques et exposés à l’actualité
Les investisseurs de niveau intermédiaire peuvent se tourner vers des matières premières influencées par les événements économiques, comme le pétrole ou les céréales. Ces actifs nécessitent toutefois une bonne capacité d’analyse et un suivi régulier des marchés :
- Pétrole :
- Volatilité modérée à forte, impacté par l’actualité géopolitique et économique.
- Marché structuré, mais avec des retournements fréquents.
- Céréales (blé, maïs, etc.) :
- Dépendantes des conditions climatiques et des politiques agricoles.
- Sensibles aux stocks mondiaux et aux rapports sur la production.
- Stratégies conseillées :
- Pratiquer le swing trading sur CFD ou ETF pour tirer profit des mouvements de prix à moyen terme.
- Établir des “stop-loss” pour limiter les pertes potentielles.
- Suivre l’évolution des marchés et s’informer régulièrement.
🔴 Expert : actifs très volatils et sensibles aux données externes
Les investisseurs très expérimentés et à l’aise avec les pratiques avancées peuvent explorer des matières premières à très forte volatilité, nécessitant une surveillance constante et une solide gestion des risques :
- Gaz naturel :
- Marché extrêmement volatil, dépendant de la météo et des conditions de stockage.
- Réactions rapides aux variations de l’offre et de la demande.
- Pétrole (trading court terme) :
- Fortement influencé par les annonces, statistiques et tensions géopolitiques.
- Idéal pour le day trading ou le scalping.
- Céréales (trading court terme) :
- Réactions vives aux rapports agricoles et conditions météo.
- Opportunités fréquentes mais risques accrus.
- Outils et stratégies avancées recommandés :
- Pratiquer le trading court terme (scalping, day trading).
- Utiliser des indicateurs techniques pour repérer les tendances et points d’entrée/sortie.
- Maîtriser la gestion du levier pour optimiser les performances sans s’exposer à des pertes démesurées.
- Employer des techniques de couverture pour protéger son portefeuille.
Quel que soit votre profil, un apprentissage progressif et une bonne gestion du risque sont essentiels pour investir sereinement dans les matières premières.
Comment choisir un courtier pour trader les matières premières ?
Investir sur les matières premières, qu’il s’agisse d’or, de pétrole, de blé ou d’autres ressources, requiert une attention particulière au choix de son courtier. Le bon courtier doit garantir la sécurité de vos fonds, la qualité des outils mis à votre disposition et la compétitivité des conditions proposées. Faire le bon choix est essentiel pour optimiser vos performances tout en limitant les risques et en profitant d’une expérience de trading efficace et sereine. Voici les critères essentiels à examiner avant de s’engager avec un courtier pour le trading de matières premières au Canada.
Critère | Description |
---|---|
Régulation | Vérifiez toujours que le courtier est régulé par une autorité reconnue au Canada (par exemple : l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières - OCRCVM, l’ACFM, ou l’AMF du Québec). |
Protection des fonds | Assurez-vous que le courtier protège vos dépôts via des mécanismes comme le Fonds canadien de protection des épargnants (FCPE) ou une assurance bancaire de dépôts. |
Offre de matières premières | Privilégiez les courtiers qui proposent une gamme variée : énergie (pétrole, gaz), métaux (or, argent, cuivre), agriculture (blé, maïs, sucre, café) pour diversifier vos investissements. |
Instruments proposés | Comparez la disponibilité de produits adaptés : CFD, contrats à terme (futures), ETF, actions de sociétés liées aux matières premières, selon votre stratégie et votre tolérance au risque. |
Frais de trading | Analysez minutieusement les spreads, commissions sur ordre, frais de détention nocturne (overnight), ainsi que les éventuels frais d’inactivité pour éviter les mauvaises surprises. |
Plateforme de trading | La plateforme doit être ergonomique, stable, conviviale, proposer une version mobile, et éventuellement être compatible avec MetaTrader 4 ou 5 pour une expérience optimale. |
Outils de trading | Prêtez attention à la richesse des outils : indicateurs techniques, graphiques interactifs, alertes de prix, données temps réel, analyses de marché et ressources pédagogiques. |
Effet de levier | Vérifiez que l’effet de levier proposé respecte les plafonds légaux au Canada, généralement plus restrictifs que dans d’autres régions afin de limiter le risque d’effet multiplicateur. |
Gestion des risques | Le courtier doit permettre l’utilisation d’ordres stop-loss, take-profit et offrir la protection contre les soldes négatifs pour protéger votre capital en cas de forte volatilité. |
Qualité du service client | Préférez un service client disponible en français et en anglais, joignable facilement (chat, téléphone, courriel) et réactif pour vous accompagner en cas de besoin ou de problème technique. |
Pourquoi investir dans les matières premières ?
Pourquoi accorder une place aux matières premières dans son portefeuille boursier ? Face à une multitude d’options d’investissement, cette question mérite d’être examinée avec discernement. Si les matières premières ne conviennent pas à tous les profils ni à toutes les conjonctures, leur introduction, mesurée et réfléchie, peut contribuer à construire un portefeuille plus résilient et équilibré. Il s’agit alors de comprendre la nature et le rôle spécifique de cette classe d’actifs pour en tirer une valeur ajoutée stratégique.
Les matières premières, qu’il s’agisse de ressources énergétiques, agricoles ou de métaux, évoluent souvent selon des logiques de marché différentes de celles des actions ou des obligations. Leur performance peut ainsi être faiblement corrélée, voire totalement décorrélée, de celles des autres grandes classes d’actifs financières. En les intégrant dans un portefeuille, l’investisseur tire parti de cette complémentarité : lorsque les marchés boursiers traditionnels traversent des phases de volatilité ou de correction, les matières premières peuvent offrir de la stabilité et limiter les pertes globales du portefeuille. C’est ainsi que la diversification prend tout son sens : elle vise non seulement à optimiser le couple rendement/risque, mais aussi à amortir les chocs spécifiques à chaque segment de marché.
Un autre atout des matières premières réside dans leur capacité à offrir une protection potentielle contre l’inflation. Lorsque le coût de la vie augmente, comme cela peut survenir lors de pressions inflationnistes prononcées, les prix de certaines matières premières – notamment alimentaires ou énergétiques – ont tendance à grimper. Cette hausse répercute directement la réalité économique : plus il en coûte pour produire, distribuer ou transformer ces ressources, plus leur prix s’ajuste à la hausse. Dans ce contexte, détenir une part modérée de matières premières peut contribuer à préserver, voire revaloriser, le pouvoir d’achat d’un portefeuille, là où certaines actions ou obligations pourraient subir une érosion de leur valeur réelle.
Parmi les matières premières, les métaux précieux, tels que l’or et l’argent, occupent une place particulière en raison de leur rôle historique de valeurs refuges. Lors des épisodes d’incertitude économique, financière ou géopolitique, ces actifs rencontrent souvent un regain d’intérêt. L’or, notamment, agit traditionnellement comme un “amortisseur” : sa solidité perçue face aux turbulences lui confère un rôle de stabilisateur dans un portefeuille, en réduisant la volatilité globale lors des périodes les plus agitées.
Enfin, il est important de souligner que certaines matières premières, telles que le pétrole, le gaz naturel ou certaines denrées agricoles, offrent ponctuellement des opportunités tactiques. Leur évolution dépend fortement de facteurs exogènes comme les décisions politiques, les tensions internationales, ou les déséquilibres entre offre et demande. Un investisseur averti peut ainsi, sans chercher à spéculer de façon excessive, tirer parti de mouvements temporaires de marché pour renforcer la performance de son portefeuille à court ou moyen terme. Ces approches demandent cependant une vigilance accrue et une analyse constante des conditions de marché.
En résumé
Les matières premières ne sont pas une assurance tous risques ni une source de rendement automatique. Elles donnent toutefois accès à des dynamiques spécifiques permettant de diversifier efficacement un portefeuille, de se prémunir partiellement contre l’inflation, de bénéficier d’un rôle d’amortisseur via les métaux précieux et d’exploiter certaines opportunités tactiques. Intégrées avec mesure, elles constituent un levier stratégique pour renforcer la robustesse d’une allocation d’actifs.
Combien coûte le trading des matières premières ?
Dans le trading de matières premières, plusieurs types de frais sont à anticiper : le spread (écart entre prix d'achat et de vente), la commission sur transactions, les frais de financement (ou swap, lorsque vous gardez une position ouverte d’un jour à l’autre), les frais d'inactivité et enfin les frais de retrait. Connaître la nature et le montant de ces coûts est essentiel pour calculer précisément la rentabilité de ses opérations, car ces frais peuvent réduire sensiblement vos gains ou alourdir vos pertes. Voici un tour d’horizon pédagogique, illustré par des exemples concrets adaptés au contexte canadien.
Type de frais | Explication | Exemple concret |
---|---|---|
Spread | Différence entre le prix d'achat (ask) et de vente (bid) d'un actif | Pour l’or, un spread de 0,50 $ signifie que vendre tout de suite coûterait 0,50 $ de moins par once. |
Commission sur transaction | Frais fixes ou variables facturés à chaque achat ou vente | Achat de 10 contrats de pétrole brut : commission de 2,50 $ par contrat, soit 25 $ au total. |
Frais de financement (swap) | Intérêts facturés pour garder une position ouverte après la fermeture des marchés | Position longue sur le blé conservée 3 nuits : swap total de 4,50 $ (1,50 $ par nuit). |
Frais d’inactivité | Prélevés lorsque le compte reste inactif pendant une certaine période | Compte inactif 6 mois : frais mensuels de 10 $, soit 60 $ au total. |
Frais de retrait | Facturés lors du transfert de fonds vers votre compte bancaire | Retrait de 500 $ : frais fixes de 15 $, vous recevez 485 $. |
1. Spread
Le spread représente l’écart entre le prix auquel vous pouvez acheter (ask) et vendre (bid) une matière première sur le marché. Ce coût implicite est intégré à chaque opération, même s’il n’apparaît pas toujours comme un frais affiché. Plus le spread est élevé, plus il est difficile d’être rentable rapidement sur une position.
Exemple de spread
Vous achetez 1 once d’or à 2 410,00 $. Le prix de vente immédiate (bid) est de 2 409,50 $ (spread de 0,50 $). Si vous revendiez instantanément, vous perdriez 0,50 $ sur cette opération, avant même d’avoir pris en compte d’éventuelles commissions.
2. Commission sur transaction
De nombreux courtiers prélèvent une commission fixe ou variable sur chaque opération d’achat ou de vente de matières premières. En négociant des contrats à terme, des CFD (contrats de différence) ou des ETF, ces commissions sont généralement annoncées à l’avance et s’appliquent à chaque transaction, indépendamment du résultat.
Exemple de commission sur transaction
Vous achetez 10 contrats à terme sur le pétrole brut, à 2,50 $ de commission par contrat. Le coût total de commission pour cet achat est donc de 25 $. Si vous vendez ensuite ces 10 contrats, une nouvelle commission de 25 $ sera prélevée, soit 50 $ pour l’ensemble du cycle d’achat-vente.
3. Frais de financement (swap)
Lorsque vous conservez une position d’un jour à l’autre (overnight), vous payez ou percevez des frais de financement, aussi appelés swaps. Ces frais correspondent à un intérêt appliqué sur la valeur de la position, variable selon la matière première, le sens de votre position (achat ou vente), et le courtier utilisé. Ils s’additionnent chaque nuit où la position reste ouverte.
Exemple de frais de financement (swap)
Vous gardez une position acheteur (“long”) sur 100 tonnes de blé pendant 3 nuits, avec un swap debit de 1,50 $ par nuit. À la fin des 3 nuits, vous aurez payé 4,50 $ de frais de financement (3 x 1,50 $).
4. Frais d’inactivité
Si vous laissez votre compte de trading sans aucune opération pendant une certaine durée (généralement entre 3 et 12 mois), des frais d’inactivité mensuels sont susceptibles d’être prélevés tant que le compte reste inactif. Ces frais peuvent éroder lentement votre capital si vous n’êtes pas actif régulièrement.
Exemple de frais d’inactivité
Vous n’effectuez aucune opération sur votre compte de trading pendant 6 mois. Le courtier vous facture 10 $ par mois d’inactivité, soit 60 $ ponctionnés sur votre solde au bout de 6 mois.
5. Frais de retrait
Lorsque vous voulez retirer vos fonds de la plateforme de trading vers votre compte bancaire canadien, des frais de retrait peuvent vous être facturés, soit sous forme de somme fixe, soit en pourcentage du montant transféré.
Exemple de frais de retrait
Vous souhaitez retirer 500 $ de votre compte vers votre compte bancaire. Le courtier applique des frais fixes de 15 $ par retrait. Vous recevrez donc 485 $ sur votre compte bancaire, 15 $ ayant été prélevés pour le transfert.
Prendre en compte ces différents frais est indispensable pour bien anticiper vos coûts et optimiser la gestion de votre portefeuille en matières premières. Une estimation précise de chaque frais vous aide à maximiser la rentabilité de vos investissements tout en évitant les mauvaises surprises.
Les cours des matières premières en direct
Quelle est la fiscalité sur les revenus issus des matières premières au Canada ?
La fiscalité applicable aux revenus issus des matières premières au Canada varie selon la nature de l’instrument financier choisi : instruments dérivés (CFD, futures), fonds négociés en bourse (ETF), actions de sociétés minières ou pétrolières, ou encore détention physique de métaux précieux. Dans tous les cas, ces revenus relèvent généralement de la fiscalité des revenus du capital au Canada, mais chaque produit bénéficie de règles particulières quant à leur imposition. Il est essentiel de bien cerner le statut fiscal de chaque type d’investissement afin d’optimiser la déclaration et la gestion des revenus correspondants.
Type d’investissement | Imposition applicable | Particularités |
---|---|---|
CFD et futures | Gains en capital ou revenus d’entreprise | Dépend de l’intention d’investissement et de la fréquence des opérations |
ETF matières premières | Gains en capital (en général) | Traitement spécifique si régime de distribution (revenus de fonds, intérêts, dividendes) |
Actions de sociétés minières/pétrolières | Gains en capital, dividendes imposables | Crédit d’impôt possible pour certaines sociétés minières canadiennes (incitatif fiscal) |
Métaux précieux (or, argent physiques) | Gains en capital | Imposition sur la plus-value lors de la cession; pas de revenus courants |
Les CFD (contrats sur différence) et les contrats à terme (futures) sur matières premières sont généralement imposés au Canada comme des gains en capital lorsqu’ils sont détenus à titre d’investissement. Toutefois, si l’activité de négociation est considérée comme professionnelle (fréquence élevée, intention spéculative, recours à l’effet de levier), l’Agence du revenu du Canada (ARC) peut requalifier les profits en revenus d’entreprise, lesquels sont imposés à un taux supérieur et sans possibilité de déduction pour gains en capital. La détermination dépend donc du statut de l’investisseur et de l’utilisation des produits dérivés.
Les ETF (fonds négociés en bourse) axés sur les matières premières sont en principe imposés selon le régime des gains en capital pour la partie appréciation du prix, à la vente des parts. Cependant, certains ETF peuvent générer d’autres types de revenus : distributions d’intérêts, de dividendes ou de revenus de fonds, chacun étant soumis à un régime fiscal différent. La structure du fonds (fiduciaire ou société) ainsi que le type de revenus distribués influencent l’imposition. Il est donc recommandé d’examiner soigneusement les feuillets fiscaux transmis par l’ETF.
Les actions de sociétés minières, pétrolières ou gazières sont imposées de la même manière que les autres titres boursiers : les plus-values à la vente sont des gains en capital, dont seuls 50 % sont imposables au Canada. Les dividendes versés par des sociétés canadiennes sont admissibles au crédit d’impôt pour dividendes, ce qui réduit la charge fiscale. À noter, des crédits d’impôt spécifiques peuvent s’appliquer pour les actions accréditives de sociétés minières junior, encourageant l’investissement dans l’exploration minière nationale.
La détention physique de métaux précieux (or, argent) n’entraîne en général aucun revenu tant que les actifs ne sont pas cédés. Toutefois, en cas de vente, le gain ou la perte réalisée est considéré comme un gain ou une perte en capital. Seuls 50 % du gain en capital sont ajoutés au revenu imposable de l’investisseur. Il n’existe pas au Canada de régime d’exonération ou d’abattement spécifique en fonction de la durée de détention pour ce type d’actif.
Dans l’ensemble, la fiscalité canadienne distingue clairement les revenus du capital des revenus d’entreprise et applique des règles spécifiques selon la nature des produits d’investissement. Il est donc primordial d’analyser la situation et la stratégie de chaque investisseur pour déclarer correctement les revenus issus des matières premières.
Matières premières : comprendre l’effet de contango et de backwardisation
Lorsqu’on parle d’investir sur les matières premières (comme le pétrole, le blé ou le cuivre), il est essentiel de comprendre la notion de courbe des prix. Celle-ci compare le prix actuel d’une matière première (appelé « spot ») à ses prix pour des livraisons futures (« contrats à terme »). L’évolution et la forme de cette courbe — c’est-à-dire si les prix futurs sont plus élevés ou plus bas que le prix actuel — fournissent des indications précieuses sur la dynamique du marché. Ce phénomène, appelé « contango » ou « backwardation », influence directement les stratégies d’investissement et la performance des produits financiers qui répliquent ces marchés.
Contango : un futur plus cher que le présent
Le contango désigne une situation où le prix d’une matière première pour livraison future est supérieur à son prix actuel. Plusieurs causes expliquent ce phénomène, principalement liées aux caractéristiques physiques et financières du stockage : les coûts de stockage, les frais d’assurance et même le coût d’immobilisation du capital contribuent à cette hausse du prix à terme. Le contango est typique pour les matières premières stockables (comme le pétrole, le gaz naturel ou les métaux), surtout en période d’offre abondante.
Exemple concret – Le pétrole en période d’excédent
Après un boom d’extraction, il arrive que l’offre de pétrole dépasse largement la demande du marché. Les stocks s’accumulent et les coûts de stockage augmentent. Les producteurs sont prêts à vendre le pétrole livré "aujourd’hui" moins cher qu’un contrat pour livraison "dans six mois", car ce dernier intègre tous les frais liés au stockage jusqu’à cette date. Résultat : les prix futurs sont supérieurs aux prix actuels — c’est le contango.
Backwardation : quand l’urgence domine
La backwardation est l’inverse : elle se produit quand le prix actuel (« spot ») d’une matière première est plus élevé que les prix à terme. Ce type de courbe apparaît souvent lors de pénuries, de tension sur l’offre ou d’une demande très forte et immédiate. Le marché envoie alors un signal clair : il faut inciter les acteurs détenant des stocks à les remettre sur le marché sans délai, car la matière première est convoitée en ce moment précis.
Exemple concret – Blé pendant la guerre en Ukraine
Le conflit en Ukraine a perturbé l’approvisionnement mondial en blé. Face à ces incertitudes, les acheteurs étaient prêts à payer une forte prime pour obtenir immédiatement du blé, plutôt qu’attendre une livraison future incertaine. Le prix spot est alors plus élevé que les prix à terme, illustrant une situation de backwardation.
Pourquoi c’est décisif pour les investisseurs ?
Comprendre si le marché est en contango ou en backwardation est crucial pour quiconque investit dans des produits financiers basés sur les contrats à terme (comme certains ETF ou fonds qui répliquent ces indices). En effet, ces produits doivent en permanence « rouler » leurs contrats, c’est-à-dire vendre les contrats arrivant à échéance pour en acheter de nouveaux plus éloignés dans le temps.
En situation de contango, ce roulement coûte cher : le nouveau contrat sera acheté plus cher que le précédent, ce qui peut éroder la performance du produit, même si le prix de la matière première reste stable. En backwardation, c’est l’inverse : le roulement se fait à un prix plus bas, ce qui peut profiter à la performance du fonds.
En résumé
- La courbe des prix d’une matière première (spot vs à terme) donne des indications sur les anticipations et l’équilibre du marché.
- Le contango (prix futurs plus élevés) traduit généralement une abondance et des coûts de stockage, tandis que la backwardation (prix spot plus haut) signale tension, rareté ou demande immédiate forte.
- Pour les investisseurs, analyser cette courbe est primordial, car la forme de la courbe influence directement les coûts ou gains liés au roulement des contrats, et donc la rentabilité réelle des produits financiers exposés à ces marchés.
- Mieux comprendre ces notions permet d’ajuster ses stratégies et de mieux saisir les opportunités ou les risques sur les marchés des matières premières.